Si la méningite est une maladie grave, elle reste malheureusement mal connue du grand public. Dans les rues de Bamako, nous avons interrogé plusieurs passants pour comprendre ce qu’ils savent réellement sur cette infection. Les réponses obtenues reflètent un manque d’information, mais aussi des préoccupations légitimes face à ses dangers.
Mariétou, (ménagère) :
« C’est une maladie qui touche le cerveau, non ? Je sais que c’est grave, mais je ne saurais pas vraiment dire ce que ça fait exactement. »
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Oumar, (étudiant) :
« Je crois que c’est contagieux, non ? Mais je ne sais pas trop comment ça se transmet. Donc, si quelqu’un est malade, on peut l’attraper en l’embrassant ou juste en étant trop proche, c’est ça ? »
Djénéba, (ménagère) :
« Je fais très attention avec mon bébé, parce que je sais que c’est grave chez les tout-petits, et apparemment c’est même mortel. Mais franchement, j’aimerais qu’on nous informe mieux ».
Moussa, (chef de famille) :
« Je ne savais même pas qu’il y avait une Journée mondiale pour ça. Nous, on est bambaras et non instruits, donc on ne connaît pas vraiment cette maladie. »
Parmi toutes les personnes interrogées, aucune n’a pu parler de cette journée ou de ses objectifs. Ce manque d’information reflète une nécessité absolue : sensibiliser davantage la population sur la méningite, ses symptômes, ses conséquences et les moyens de prévention, notamment la vaccination.
Dossier réalisé par
Maïmouna Kéita
(stagiaire)
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