Le vendredi 15 août 2025, le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu du Ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions, M. Bakary TRAORÉ, le rapport d’exécution du Système intégré de gestion des ressources humaines des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales (SIGRH).
La cérémonie, tenue à Koulouba, a réuni le Premier ministre, le Président du CNT, des membres du Gouvernement, des présidents d’institutions et les équipes ayant piloté le projet.
Le Président GOÏTA a introduit son allocution en soulignant que cette cérémonie « marque l’aboutissement d’une initiative majeure pour la modernisation de notre administration publique ». Le Ministre TRAORÉ a rappelé que le SIGRH est né des recommandations fortes des Assises nationales de la refondation et s’inscrit dans le plan d’action du gouvernement.
Le processus, mené de mai 2022 à septembre 2024, a recensé 158 317 agents de l’État et des collectivités, dont 122 166 ont été identifiés physiquement et biométriquement. Par contre, 36 151 agents ne se sont pas présentés, représentant 4,57 % de la masse salariale, soit 48,28 milliards de FCFA par an. Sans les qualifier immédiatement de fictifs, le Ministre a proposé un délai de grâce de trois mois pour régulariser leur situation, avant toute sanction prévue en la matière.
Mme MAÏGA Fatoumata Housseni MAÏGA, membre du comité technique, a présenté le logiciel, détaillant ses fonctionnalités et son importance stratégique : fichier unique des salaires, interconnexion des services RH, statistiques fiables pour la gestion prévisionnelle, gouvernance renforcée du capital humain. Elle a évoqué son extension future, notamment pour la gestion des concours administratifs.
Le Président de la Transition a rappelé les dysfonctionnements persistants avant ce projet : absence d’informations fiables sur les effectifs, mise à jour insuffisante des fichiers, manque d’interconnexion entre services et absence de mécanismes unifiés de gestion salariale. Face à ces constats, il avait instruit la création d’un système intégré, sécurisé et basé sur des données biométriques.
Se félicitant de voir cet outil conçu et déployé par des techniciens maliens, il a insisté sur la nécessité d’appliquer les recommandations du rapport.
Présidence de la République du Mali
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