L’agriculture contribue à 40 % du Produit Intérieur Brut, emploie plus de 70 % de la population active, représente la principale source de revenus pour 80 % des populations rurales et génère près de 30 % des recettes d’exportation.

Au regard de l’importance du secteur, le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé ce lundi 20 octobre 2025, la cérémonie d’ouverture de la 5ᵉ édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA), couplée à la 2ᵉ édition du Prix d’Innovation Agricole Abdoulaye TOURE, décerné aux inventeurs, chercheurs et innovateurs qui consacrent leur intelligence au profit du secteur agricole. La cérémonie s’est tenue en presence du ministre de l’Agriculture et de plusieurs membres du Gouvernement.

Cette édition est placée sous le thème : « Technologies et innovations agricoles pour la gestion intégrée des sols », afin de faire face à la dégradation des sols et aux perturbations climatiques.

Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé les atouts dont dispose le Mali pour développer son agriculture : 43,7 millions d’hectares de terres agricoles utilisables, dont seulement 4,5 % sont cultivés ; 2,2 millions d’hectares aménageables, dont 23,5 % sont exploités ; 14 millions de bovins, 58 millions d’ovins et caprins, 1,3 million de camelins, 63 millions de volailles ; 70 milliards de mètres cubes d’eaux de surface et 2 720 milliards de m³ d’eaux souterraines. En outre, le pays dispose d’un potentiel de production piscicole d’environ 200 000 tonnes par an et d’un potentiel forestier de 100 millions d’hectares, dont 17 % sont aujourd’hui productifs, avec 7 millions de tonnes par an de potentiel de régénération naturelle.

Pour soutenir tous ces acquis, le Chef du gouvernement a également fait référence au projet structurant « FARAFINNA JIGINƐ », « Nourrir le Mali et la Sous-région », inscrit dans la Stratégie Nationale pour l’Émergence et le Développement Durable (SNEDD) sur la période 2024-2033.

Cette édition du MITA, organisée par le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF), constitue une opportunité pour favoriser le déploiement de solutions technologiques et la promotion des pratiques écologiques.

Pendant les cinq prochains jours, scientifiques, agriculteurs et entrepreneurs mèneront des réflexions pour répondre aux besoins immédiats des producteurs d’Afrique de l’Ouest, à travers des panels de haut niveau regroupant des autorités et des experts venus notamment du Burkina Faso, du Niger, du Ghana, du Sénégal, de la Sierra Leone, du Tchad et du Togo.

CCRP – PRIMATURE



Lire l’article original ici.

Partager.

bamada.net : Site d'actualités maliennes.

© 2025 Le Republique. Tous droits réservés. Réalisé par NewsBlock.
Exit mobile version