Sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, et en présence du Docteur Général de Division Abdoulaye MAÏGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 8 octobre 2025 au Palais présidentiel de Koulouba.
Bamada.net-Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a examiné un rapport présenté par le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division Daoud Aly MOHAMMEDINE, portant sur l’adoption d’un projet de décret fixant le prix du carnet de passeport et des timbres y afférents. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique d’harmonisation des documents de voyage au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), mais aussi dans une volonté claire du gouvernement malien d’alléger les charges administratives pesant sur les citoyens.
Un tournant décisif dans la modernisation des documents de voyage
Dans le souci de faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des services dans un contexte sécuritaire marqué par des défis transfrontaliers persistants, les Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel — composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso — ont décidé d’engager une réforme historique : l’harmonisation des documents de voyage au sein de l’espace confédéral.
Cette volonté politique s’est traduite, le 18 avril 2025, par l’adoption d’un document de voyage commun baptisé « e-passeport AES ». Ce passeport électronique, fruit d’une concertation approfondie entre les trois États membres, répond aux normes internationales édictées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et garantit la protection des données à caractère personnel de ses détenteurs.
Le « e-passeport AES » : symbole d’unité, de souveraineté et de sécurité régionale
Le « e-passeport AES » représente bien plus qu’un simple document de voyage. Il incarne l’esprit de solidarité, de souveraineté retrouvée et d’intégration régionale entre les pays membres de la Confédération.
Conçu selon des spécifications techniques harmonisées, ce passeport permettra à ses détenteurs de circuler librement dans l’espace AES sans contraintes administratives supplémentaires. Il favorisera également la sécurisation des frontières, la lutte contre la criminalité transnationale et le renforcement de la coopération policière et douanière.
Cette innovation technologique s’aligne sur les ambitions de la Confédération des États du Sahel (AES), qui œuvre activement à bâtir une union forte et résiliente, fondée sur l’indépendance économique, la sécurité partagée et la dignité des peuples.
Des prix revus à la baisse pour plus d’équité sociale
Le décret adopté par le Conseil des ministres fixe désormais les nouveaux tarifs du passeport malien, marquant une réduction significative par rapport aux prix précédents :
Cette baisse de 10 000 à 20 000 francs CFA selon le type de service traduit une démarche sociale et inclusive de la part du gouvernement de transition, soucieux de rendre les services publics accessibles à toutes les couches de la population.
En harmonisant les prix et en introduisant un passeport moderne conforme aux standards internationaux, le Mali démontre sa détermination à placer le citoyen au cœur de l’action publique et à moderniser son administration.
À Lire Aussi :Passeport AES : Entre réalité et crispation diplomatique
À Lire Aussi :Passeport AES : Entre polémiques et réalité
Une vision partagée pour la mobilité et la coopération régionale
Le lancement du « e-passeport AES » intervient dans un contexte de restructuration politique et économique du Sahel, marqué par la création de la Confédération des États du Sahel (AES), une structure inédite qui ambitionne de fédérer les énergies du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Ce projet symbolise la volonté commune des dirigeants sahéliens de bâtir une alternance souveraine face aux modèles extérieurs et de favoriser la mobilité intra-sahélienne, condition essentielle pour la croissance, le commerce et la cohésion sociale.
À travers cette réforme, le Mali réaffirme son leadership régional et son engagement indéfectible pour une intégration africaine fondée sur la dignité, la solidarité et la souveraineté.
Une réforme saluée par les citoyens et les observateurs
La décision du gouvernement de réviser à la baisse le coût du passeport et d’introduire un document commun à l’espace AES a été largement saluée par les citoyens, les acteurs économiques et les observateurs régionaux.
Beaucoup y voient une avancée majeure vers la simplification administrative, mais aussi une preuve de maturité institutionnelle du Mali, qui reste un pilier central du projet confédéral.
Pour les autorités maliennes, cette mesure n’est qu’une étape supplémentaire vers la digitalisation des services publics et la promotion d’une gouvernance de proximité au service du peuple.
Une réforme à la hauteur des ambitions du Mali et de l’AES
Avec l’adoption du projet de décret fixant le prix du passeport et des timbres y afférents, le Mali confirme sa volonté d’innover tout en réduisant les inégalités d’accès aux services administratifs.
L’arrivée du « e-passeport AES » ouvre une nouvelle ère de mobilité régionale, de sécurité renforcée et de fierté panafricaine.
Sous la direction du Président de la Transition, le Général Assimi GOÏTA, et du Premier ministre, Dr Général de Division Abdoulaye MAÏGA, le pays poursuit résolument sa marche vers une administration moderne, souveraine et au service du citoyen.
NB : Toute reproduction, intégrale ou partielle, sans une autorisation explicite de notre part est strictement interdite. Cette action constitue une violation de nos droits d’auteur, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour faire respecter ces droits.
Moise Touré
Source: Bamada.net
Lire l’article original ici.

 
		









