Le projet de la charte nationale pour la paix et la réconciliation sera remis ce mardi au Président de la transition. En prélude à cet événement, un atelier de restitution a pris fin ce lundi au centre international des conférences de Bamako.
La rencontre qui a duré deux jours a permis d’apporter les dernières observations au projet de charte. Les délégués venus de l’intérieur et de la diaspora ont salué la qualité du document qui devrait être, selon eux, une référence pour la paix et la réconciliation au Mali. Qu’ils soient de l’intérieur du pays ou de la diaspora, ces délégués disent trouver le projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale satisfaisant. Pour eux, le document a pris en compte leurs préoccupations. « On se voit dedans et on est satisfait. C’est une vision que nous-mêmes, nous allons mettre en œuvre, si c’est entre nous, je crois que ça doit pouvoir marcher », a déclaré un participant.
Pour cette déléguée de la région du San, le projet de charte, «reflète le Mali ». Alors qu’une autre déléguée se montre plus optimiste quant à l’impact de ce document sur le retour de la paix. « Après la vulgarisation, quand tout le monde va s’imprégner du contenu et réellement du document, on espère retrouver la paix ».
Un guide pour la paix
La charte pour la paix et la réconciliation se veut un guide pour la paix et la réconciliation, la cohésion sociale, la sécurité. Bréhima Eli Dicko est sociologue et membre de la commission de rédaction. Il revient sur le rôle dédié au document. « Désormais, toutes les lois qu’on va voter, toutes les initiatives politiques vont d’abord s’appuyer sur le contenu de la charte pour voir est-ce que la décision qu’on va prendre n’est pas à porte-à-faux avec ce qui a été constitué dans la charte ».
Le projet de charte sera remis ce mardi au président de la transition. Pour de nombreux participants à cette restitution, le contenu de cette charte pourrait contribuer à la paix et la cohésion sociale au Mali.
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Source : Studio Tamani
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