En présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de transition (CNT), du Président du haut conseil des collectivités, des membres du Gouvernement et nombreux de ses collaborateurs, le Médiateur de la République, Mme SANOGO Aminata MALLÉ, a officiellement remis ses rapports annuels 2023 et 2024, au président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta, le vendredi 22 août 2025.

Respectant à une tradition depuis sa mise en place en 1997, cette institution « recours pour le citoyen, un conseil pour l’administration », selon les termes du chef de l’État, acquiert de plus la confiance des citoyens telle à devenir le baromètre des relations entre l’État et ses administrés. Le nombre de recours connait, chaque année, une augmentation significative, passant de 6 000 usagers accueillis en 2023 à près de 12 000 en 2024.

Chacun de ces rapports comprend quatre parties, à savoir, les réclamations formulées par les citoyens contre les dysfonctionnements de l’administration, du traitement y afférant, du nombre d’usagers accueillis ainsi que des interpellations retenues lors de la 27e session de l’Espace d’Interpellation démocratique (EID) ; les autres activités du Médiateur de la République ; le renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur et les commentaires et recommandations.

Ils traitent des milliers de plaintes portant essentiellement sur la gestion foncière, les retards dans l’exécution des décisions de justice, les lenteurs administratives et les défaillances de la protection sociale. Une « compilation des activités menées à l’interne et à l’international par le Médiateur de la République au cours des deux dernières années » selon Mme SANOGO Aminata MALLÉ.

Successivement plus près de 12 000 usagers ont été enregistrés en 2024 contre 6 000 en 2023. Cette progression témoigne, selon Mme SANOGO, du renforcement de la confiance des citoyens envers le Médiateur.

C’est pourquoi, en plus d’un plaidoyer pour des réponses aux préoccupations citées, le médiateur a également alerté sur les problèmes liés à l’orpaillage artisanal, notamment les conflits locaux, les pollutions massives, la destruction d’écosystèmes.

De son côté, le président de la transition a instruit au Gouvernement de poursuivre la collaboration avec le Médiateur de la République dans l’intérêt supérieur de la nation. Le général d’Armée Assimi Goïta a également exprimé sa satisfaction quant à l’augmentation des saisines et de la participation citoyenne, qui, selon lui, est un signe fort de la vitalité démocratique et de la consolidation de l’État de droit.

Issa Djiguiba

Source : Le PAYS



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