Le Premier ministre malien, le général de division Abdoulaye Maïga, également ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a entamé jeudi 16 octobre une visite de travail à Tombouctou, dans le nord du pays. Une tournée marquée par le lancement de projets majeurs et des rencontres avec les populations locales.
Accueilli avec ferveur par les autorités et les habitants de la ville, le chef du gouvernement a posé la première pierre du vestibule des autorités traditionnelles, symbole fort de la reconnaissance du rôle des chefferies coutumières dans la gouvernance locale. Ce geste s’inscrit dans la dynamique engagée par la loi du 24 décembre 2024, qui formalise le statut des autorités traditionnelles au Mali et leur rôle dans la cohésion sociale et la médiation communautaire.
Abdoulaye Maïga a également lancé les travaux de rénovation et d’extension de l’hôpital de Tombouctou, un chantier de 3,6 milliards de FCFA, dont l’équipement nécessitera un milliard supplémentaire. Le taux d’exécution actuel est estimé à 20 %, pour un délai global de 24 mois.
La délégation gouvernementale s’est ensuite rendue à Kabara, localité voisine, pour lancer le Projet de mise en valeur des plaines rizicoles de Tombouctou. Financé à hauteur de 8 milliards de FCFA par le gouvernement malien et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), ce projet vise à renforcer la sécurité alimentaire, créer des emplois durables, et promouvoir des filières agricoles comme le riz, l’oignon et la pomme de terre, dans le cadre de la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (SNEDD).
Accompagné des ministres de la Santé et de l’Agriculture, le Premier ministre a ensuite rencontré les forces vives de la région à la Chambre régionale du commerce. Il a également rendu une visite de courtoisie aux notabilités de la ville, ainsi qu’aux forces de défense au camp Cheick Sidi Bekkaye.
Cette visite à Tombouctou traduit la volonté des autorités de renforcer la présence de l’Etat, de réhabiliter les services publics essentiels, et d’impliquer les communautés dans la reconstruction nationale.
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