La ville de Kidal est apparemment à la traîne dans tous les domaines sauf dans l’observance du mois de solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
Depuis les cloches d’octobre ont sonné, les convois de vivres et d’autres biens de consommation courante affluent vers la ville à contre-courant de la vague de civils qui l’abandonne pour fuir la faim et la privation. Les rares résistants à la disette, selon nos sources, sont les spectateurs frustrés de tout un ballet de mouvements entre le Gouvernorat de la Région et certaines destinations triés sur le volet. Ainsi, les civils encore fidèles à la ville peuvent s’offusquer de ne rien voir arriver dans leur direction et de n’être bénéficiaire de rien. À en croire la majorité d’entre eux, les donations et gestes de solidarité convergent exclusivement vers les casernes et profitent singulièrement au seul groupe armé loyaliste encore actif dans la zone. Il s’agit du GATIA dont un représentant assure également l’administration d’une région vidée de ses habitants traditionnels.
Source : Le Témoin
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