Depuis plus d’une dizaine d’années, les populations maliennes souffrent le martyre de par les violences terroristes et de la criminalité transfrontalière. Enlèvements, exécutions et autres mises en scène macabres traduisent le quotidien de simples citoyens maliens dans certaines localités du pays.
Malgré le tableau sombre, le récit est délibérément évité par les objectifs des médias occidentaux et leurs relais nationaux programmés à ne voir que la gestion de la transition à Bamako et à ternir l’image des Forces armées maliennes (FAMa) engagées avec bravoure et détermination à atténuer le mal sur le terrain.
« Les médias français, si prompts à commenter chaque mouvement militaire des Forces Armées maliennes, chaque décision politique malienne, gardent le silence quand il s’agit de nos martyrs …pas une ligne pour les communautés endeuillées ni pour les familles qui enterrent leurs enfants sous les menaces terroristes » a dénoncé M. Amara Ag Hamdona dit Chodi avant de regretter le silence complice pour les cas spécifiques de Sidi Barka, de Ahmadou Ag Mahamad et des nombreux soldats tombés en défendant la République.
Mettant en cause, également, le droit international, brandi, selon lui, comme étendard moral, Chodi Ag a réaffirmé que les forces républicaines ne demandent pas des applaudissements, mais une reconnaissance objective de leurs efforts sur le terrain. « Elles demandent la vérité. Que l’on dise enfin qui combat Daesh sur le terrain. Que l’on reconnaisse le prix payé par nos communautés. Que l’on cesse de criminaliser ceux qui protègent la nation », a-t-il confié.
Issa Djiguiba
Source : Le PAYS
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