En ce samedi 28 juin 2025, un événement a marqué les esprits dans les cercles militaires comme au sein de la population malienne. Onze individus, jadis affiliés à l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS), ont déposé les armes dans la région de Gao. Parmi eux, une figure bien connue des services de sécurité : Abrahim Boubacar, alias Oubel, chef du groupe armé terroriste (GAT) opérant dans le secteur stratégique de Tessit.
Bamada.net-C’est un signal fort, un acte symbolique, mais aussi un révélateur du rapport de force qui a changé dans le nord malien. Désormais, les FAMa ne sont plus dans une logique défensive. Elles imposent le rythme, traquent, déstabilisent, démantèlent. Et, parfois, elles poussent même l’ennemi à se rendre — ce qui, dans ce type de guerre asymétrique, est plus rare qu’un combat frontal.
Le fruit d’un professionnalisme renouvelé
Ce retournement de situation ne doit rien au hasard. Il est le fruit d’un travail de fond, mené avec rigueur, discrétion et méthode par les Forces Armées Maliennes. Ces dernières années, sous l’impulsion du Général Oumar Diarra, Chef d’État-Major Général des Armées, les FAMa se sont transformées en une force robuste, réorganisée, aguerrie, et surtout indépendante dans son action.
On est loin des années d’improvisation et de dépendance extérieure. Aujourd’hui, les opérations se déroulent avec une précision chirurgicale, appuyées par des renseignements solides et un maillage du territoire de plus en plus dense. L’armée malienne est sur tous les fronts : opérationnel, psychologique, logistique et symbolique.
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Et c’est cette pression globale, permanente, qui pousse aujourd’hui certains chefs terroristes à fuir… ou à se rendre.
Une guerre gagnée aussi par l’exemplarité
Ce qui force également le respect dans cette affaire, c’est la posture adoptée par les FAMa après la reddition. Le communiqué du jour, publié par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), insiste : ces hommes bénéficieront de toute la sécurité nécessaire, leur intégrité physique sera préservée, et leur identification sera faite dans les règles.
Voilà qui contraste radicalement avec les pratiques barbares de ceux qui se disent « djihadistes », mais sèment surtout la désolation, la haine et la peur. Là où les groupes armés imposent l’arbitraire, les FAMa imposent la loi. Là où l’EIGS recrute par la terreur, notre armée se bat avec honneur.
Ce professionnalisme, cet humanisme même, constitue une victoire sur le plan moral. Et cette guerre, on le sait, ne se gagne pas seulement avec les armes, mais aussi avec les cœurs.
Le Nord se relève, et le Mali reprend la main
Cette reddition à Tessit n’est pas qu’un événement isolé. Elle s’inscrit dans un mouvement plus large. Partout au nord, dans le Gourma, le Liptako, le Haoussa, les FAMa reprennent pied. Elles réinvestissent les localités, sécurisent les axes, rouvrent les écoles, protègent les foires et les marchés. Le citoyen malien, longtemps abandonné à lui-même, commence à croire à nouveau à la République.
C’est cette reconquête, lente mais déterminée, que craignent les groupes terroristes. Et c’est pour cela que certains préfèrent se rendre. Car l’étau se resserre, le soutien populaire s’effrite pour les extrémistes, et la peur change de camp.
Une armée du peuple, par le peuple et pour le peuple
Il ne faut pas s’y tromper : les FAMa ne sont pas une armée coloniale venue imposer l’ordre. Ce sont nos fils, nos frères, nos sœurs parfois. Ils parlent nos langues, mangent notre pain, partagent nos peines. Et ils se battent, chaque jour, pour que demain soit meilleur pour tous.
Ce lien sacré entre l’armée et la population est aujourd’hui la clé de la victoire. C’est lui qui alimente le moral des troupes. C’est lui qui permet les renseignements. C’est lui qui isole les terroristes.
Alors, plus que jamais, notre soutien est vital. Soutenir les FAMa, c’est soutenir le Mali. C’est défendre notre souveraineté, notre dignité, notre avenir.
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BEH COULIBALY
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Source: Bamada.net
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