En ce mois de juin brûlant, un souffle de feu s’est abattu sur les groupes armés opérant aux confins nord du territoire malien. C’est dans la localité d’Infarahak, nichée à la frontière avec l’Algérie, que les Forces armées maliennes (FAMa) ont déclenché une nouvelle salve aérienne, marquant une montée en puissance de la lutte contre le terrorisme dans les zones sensibles.
Bamada.net-Cette opération chirurgicale, menée par drone, a permis de neutraliser plusieurs terroristes retranchés dans cette zone frontalière stratégique. Le message est clair : l’armée malienne ne compte plus laisser le moindre répit à ceux qui sèment la terreur.
Le communiqué de l’État-major général des armées, daté du 21 juin, vient étayer cette dynamique nouvelle. Sous l’opération baptisée Dougokoloko, les FAMa intensifient leurs actions dans plusieurs zones : de Farabougou à Sokolo, de Nampala à Léré, en passant par Gao, Tombouctou, Gossi et Mourdiah. Partout, le même objectif : traquer, affaiblir et démanteler les réseaux terroristes.
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Le 18 juin, une mission de reconnaissance offensive a permis d’éliminer deux éléments terroristes au Centre du pays. Le 19 juin, au Sud, à Mourdiah, l’armée a mené des actions coordonnées dans la zone de Bamandiougou et alentours, aboutissant à la libération de trois otages civils et à l’élimination de quatre terroristes. En prime, des motos, armes automatiques, téléphones, radios et documents ont été saisis.
L’Est n’a pas été épargné. Toujours le 19 juin, un pick-up suspect transportant munitions et carburant a été repéré et neutralisé dans le secteur de Kidal. Le lendemain, à Gossi, une mission offensive s’est soldée par la neutralisation de deux autres terroristes.
De la terre au ciel, l’armée malienne affirme sa présence. Ces dernières interventions témoignent d’une volonté de rupture avec l’insécurité persistante. Elles traduisent également une nouvelle capacité technologique : les frappes de drone deviennent l’une des armes les plus redoutables de cette guerre asymétrique.
Plus que jamais, la vigilance reste de mise. Mais les signaux sont là : le vent tourne. Le pays tout entier regarde vers le Nord, avec l’espoir que, cette fois, le calme ne soit plus un simple sursis.
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Moise Touré
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Source: Bamada.net
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