Le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a présidé ce lundi 7 juillet 2025 la septième réunion mensuelle de concertation entre les secteurs public et privé. Les discussions ont porté sur l’avancement du plan d’action pour les besoins fondamentaux des populations et les réformes structurelles. Des blocages ont été levés, et des solutions pertinentes ont émergé grâce à la synergie des acteurs. Le Premier ministre a salué le secteur privé, l’appelant à la résilience face à la situation sécuritaire.
Les travaux de cette réunion stratégique se sont articulés autour de deux axes majeurs, reflétant les priorités immédiates du gouvernement de transition et des opérateurs économiques. Le premier point à l’ordre du jour était l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’action pour la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Ce plan ambitieux vise à garantir l’accès aux services essentiels tels que l’eau, l’électricité, la santé et l’éducation pour tous les Maliens, des zones urbaines aux régions les plus reculées. Les discussions ont permis de dresser un bilan précis des avancées, d’identifier les goulets d’étranglement et de proposer des ajustements pour accélérer l’atteinte de ces objectifs vitaux. Les représentants du secteur privé ont partagé leurs expériences sur le terrain, offrant des perspectives précieuses sur la manière d’optimiser l’approvisionnement et la distribution des biens et services de première nécessité.
Le second axe des échanges a porté sur l’état d’avancement du plan d’action relatif aux mesures de réformes structurelles. Conscients que la croissance économique durable passe par une amélioration du climat des affaires, le gouvernement et le secteur privé ont passé en revue les réformes engagées pour simplifier les procédures administratives, renforcer la transparence, lutter contre la corruption et attirer les investissements. Des progrès significatifs ont été notés dans certains domaines, mais des retards ont également été identifiés. Les débats ont été francs et constructifs, chacun reconnaissant la nécessité d’accélérer ces réformes pour libérer le potentiel économique du Mali.
Les discussions entre les membres du gouvernement et les représentants des différentes corporations du secteur privé ont été marquées par une volonté commune de trouver des solutions concrètes. Ce dialogue direct a permis de lever plusieurs blocages qui freinaient jusqu’alors l’exécution de certains projets ou la mise en œuvre de certaines politiques. La synergie entre les différents secteurs d’activité de l’agriculture à l’industrie, en passant par les services et les technologies a été palpable, conduisant à l’élaboration de solutions pertinentes et innovantes. Des engagements ont été pris pour mutualiser les ressources, partager les expertises et coordonner les actions sur le terrain.
Dans son allocution de clôture, le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a exprimé toute sa compassion et sa profonde reconnaissance envers le secteur privé. Il a souligné les sacrifices et les efforts consentis par les entreprises maliennes, qui continuent de créer de la richesse et des emplois malgré un environnement parfois difficile. Le Premier ministre n’a pas éludé la question de la situation sécuritaire du pays, reconnaissant que le secteur privé en paie un prix fort. Les perturbations liées à l’insécurité, qu’il s’agisse des entraves à la circulation des biens, des destructions d’infrastructures ou des défis d’approvisionnement, impactent directement la rentabilité des entreprises et la vie quotidienne de leurs employés.
Face à ces épreuves, le Général Maïga a lancé un appel vibrant à la résilience. Il a exhorté les acteurs économiques à persévérer, à innover et à s’adapter, soulignant que la stabilité et la prospérité du Mali dépendent en grande partie de leur capacité à maintenir l’activité économique et à contribuer au développement. Cet appel à la résilience n’est pas un vain mot ; il est un rappel de la force intrinsèque du peuple malien et de sa capacité à surmonter les adversités.
La septième réunion mensuelle de concertation public-privé s’est donc achevée sur une note d’espoir et de détermination. Elle a réaffirmé l’importance d’un dialogue continu et d’une collaboration étroite entre le gouvernement et le secteur privé pour relever les défis auxquels le Mali est confronté. Les engagements pris et les solutions trouvées lors de cette session sont autant de pas vers un avenir plus stable, plus prospère et plus juste pour tous les Maliens. La prochaine réunion sera l’occasion d’évaluer les progrès réalisés et de continuer sur cette voie de la construction nationale, main dans la main.
Ibrahim Kalifa Djitteye
Source : Le PAYS
Lire l’article original ici.