Séance Plénière : Le Conseil National de Transition adopte des projets de loi pour l’eau et l’énergie.
Réuni ce jeudi 26 juin 2025, le Conseil National de Transition a approuvé deux projets de loi majeurs visant à améliorer l’accès à l’eau potable et à renforcer le réseau électrique, marquant une avancée significative pour le développement du pays.
Sous la présidence de l’Honorable Hamèye Founé MAHALMADANE, 4ème Vice-président du CNT, la séance plénière tenue au Centre International de Conférences de Bamako (CICB) a permis l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi dont les deux premiers projets de loi portent sur les secteurs de l’eau et l’énergie.
Le premier projet ratifie l’ordonnance du 4 avril 2025 autorisant l’accord de financement du Projet d’Appui pour la Sécurité de l’Eau au Mali (PASEMA), signé le 7 février 2025 avec l’Association Internationale de Développement (IDA). Initié par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ce projet, adopté le 28 mars 2025 en Conseil des ministres, vise à améliorer l’accès à l’eau potable dans plusieurs villes maliennes. Il inclut la construction de systèmes d’alimentation en eau, avec des forages, stations de pompage, réservoirs, réseaux de distribution et bornes-fontaines, ainsi que l’acquisition d’équipements pour réduire les fuites. Ce programme ambitionne d’optimiser la gestion des ressources en eau et d’améliorer la qualité des services pour les populations. Le texte a été adopté avec 121 voix pour, 1 contre et aucune abstention.
Le second projet, adopté à l’unanimité avec 124 voix, concerne la ratification d’un accord de prêt signé le 10 mars 2025 à Lomé avec la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD). Ce financement soutient la construction du tronçon nord de la boucle 225 kV autour de Bamako et de postes électriques associés. Approuvé le 21 mai 2025 en Conseil des ministres, ce projet vise à renforcer le réseau de transport d’électricité pour répondre à la demande croissante et favoriser l’utilisation d’énergies propres. Il permettra l’évacuation de l’énergie produite par la centrale solaire de Safo (100 MWc) et la future centrale hydroélectrique de Kénié (56 MW), tout en réduisant la dépendance aux énergies thermiques grâce à l’interconnexion avec le Burkina Faso et le réseau de l’OMVS avec la Guinée.
La Direction de la Communication
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