« Un parfum pestilentiel d’opacité entoure l’attribution d’un marché public malien de plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Selon nos informations, c’est la société EMPTUCH, basée à Shenzhen en Chine, qui a emporté de fabrication de nos passeports
Mais ce marché, conclu sans appel d’offres ouvert ni concurrence réelle, soulève des interrogations sur les méthodes de passation et la gouvernance publique dans ce que les thuriféraires du régime appellent pompeusement le Malikura.
Un marché sans concurrence
Le contrat a été octroyé à EMP-TECII dans le plus grand secret, par entente directe. Comme dans un passé récent, pourtant décrié par des dizaines de mil-lions de Maliens, on a, encore écarté toute procédure transparente de mise en concurrence.
Aucune publication officielle ne permet de vérifier les critères d’éligibilité ni le montant exact engagé. Le Mali mérite des contrats publics plus clairs et compétitifs, confie un expert, rappelant que la loi malienne prévoit des exceptions au gré à gré mais sous conditions strictes.
L’ombre du précédent burkinabè
Ce n’est pas la première fois que la société chinoise décroche un contrat sensible en Afrique de l’Ouest. Fondée en 1995 à Shenzhen, EMPTECH s’est récemment illustrée au Burkina Faso en fournissant les nouveaux passeports burkinabè. Là encore, le pays venait de se retirer de la CEDEAO, comme le Mali, et le choix de ce prestataire avait soulevé de nombreuses interrogations locales. L’expérience burkinabè a sans doute facilité l’accès de la société au marché malien.
Une présence chinoise envahissante
Depuis trois semaines environ, les techniciens d’EMPTECH ont littéralement envahi les bases de la Maison du Savoir Numérique (MSN). Ils y ont été introduits par un haut cadre malien, suscitant de vives inquiétudes dans certains cercles administratifs et sécuritaires. Car derrière cette Car derrière cette installation discrète se pose une question sensible: que deviennent les données stratégiques et les documents officiels lorsqu’ils tombent entre les mains d’une ils entreprise privée étrangers. Beaucoup y voient une brèche béante dans la souveraineté numérique du Malo. La souveraineté prend un coup, commente un universitaire, inquiet des implications à long terme d’un tel choix.
Questions de souveraineté. et de transparence
Au-delà de la dimension tech nique, c’est une question de souveraineté qui se pose. Pourquοi confier, sans děbat public, un marché aussi stratégique à une entreprise étrangère, et de sur croît dans une zone aussi sensible que la production de documents officiels? La récurrence des attributions opaques alimente un climat de suspicion renforcé par l’absence de communication du gouvernement malien qui, in fine, fait pire que celui qu’il a remplacé après le coup d’État téléphoné du 18 cout 2025
Un silence lourd de conséquences
Dans un conteste marqué par des tensions politiques et une demande sociale croissante
recevabilité, le silence des autorités sur cet énième contrat pourrait alimenter la défiance L’opacité nourrit toujours la rumeur fragilise l’Etat avertit un juriste
Selon nos radars EMPTECH a été introduits au Mali par une grande dame avec G majuscule!
Et surtout t, comme le disent les amis ivoiriens: Ne mangez pas piment avec ma bouche
BDAMA DRAME
Source : Â Le Sphinx
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