En ces temps où le pays traverse une conjoncture économique mondiale difficile, aggravée par les tensions géopolitiques et les fluctuations du marché international des hydrocarbures, le Mali n’a pas échappé aux conséquences d’une crise du carburant qui secoue bien des nations africaines. Face à cette situation, les autorités de la Transition, sous la conduite éclairée du Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, ont fait preuve d’une réactivité exemplaire, privilégiant l’action concertée et la responsabilité nationale.

Bamada.net-Hier, mardi 14 octobre 2025, le Comité Interministériel de Gestion de Crises et Catastrophes (CIGCC) s’est réuni sous la présidence du Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga. Cette rencontre, cruciale pour la stabilité du pays, avait pour unique point à l’ordre du jour : le suivi des axes stratégiques du plan d’action gouvernemental sur la crise des hydrocarbures. Loin d’être une simple réunion de crise, elle a marqué un tournant décisif dans la gestion proactive de cette difficulté qui touche directement le quotidien des citoyens.

Un plan d’action global et cohérent

Le gouvernement a décidé de mobiliser tous les moyens nécessaires pour garantir l’approvisionnement régulier des stations-service, en veillant scrupuleusement au respect du prix plafond fixé. Ce plan d’action s’articule autour de trois horizons : le court, le moyen et le long terme. L’objectif est clair : rétablir l’équilibre de l’offre et de la demande, tout en jetant les bases d’une souveraineté énergétique durable.

Les mesures immédiates comprennent la sécurisation des convois de carburant, la mise en place d’équipes de contrôle renforcées, et la constitution de stocks dynamiques dans les zones stratégiques du pays. Sur le plan structurel, l’État entend accélérer la construction de nouvelles capacités de stockage, afin de prévenir à l’avenir toute dépendance excessive aux circuits externes.

L’accompagnement des opérateurs économiques

Conscient du rôle crucial que jouent les acteurs économiques dans la chaîne de distribution, le gouvernement a choisi la voie du partenariat et de la facilitation. Des mesures fiscales et douanières exceptionnelles ont été décidées pour leur permettre de continuer leurs activités sans rupture. Cette approche traduit la volonté du gouvernement d’agir en symbiose avec le secteur privé, moteur de la croissance nationale.

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En parallèle, des négociations diplomatiques sont en cours avec les pays côtiers et les ports maritimes desservant le Mali, afin d’assurer la fluidité des importations d’hydrocarbures. C’est là un signe tangible d’une diplomatie économique active, soucieuse de défendre les intérêts du peuple malien.

Lutter contre les réseaux parallèles et la spéculation

L’analyse du CIGCC a mis en lumière plusieurs causes structurelles de la crise : la rétention de stocks par certains acteurs, la spéculation et l’existence de circuits parallèles de distribution. Ces pratiques, contraires à l’esprit de solidarité nationale, aggravent les souffrances des populations.
Face à cela, le gouvernement a annoncé des mesures fermes et courageuses :

  • le démantèlement systématique des réseaux illicites,

  • le convoyage sécurisé des camions vers Bamako et les régions,

  • et la mise en place d’un système de balisage et de suivi rigoureux des flux de carburant.

Un projet d’arrêté interministériel est en préparation pour permettre, à titre exceptionnel, l’ouverture des stations-service 24h/24, afin de désengorger les files d’attente et faciliter l’accès au carburant pour tous.

Une gouvernance de proximité et de responsabilité

Cette gestion transparente et méthodique illustre la détermination du gouvernement à placer l’intérêt national au-dessus des contingences politiques. Sous la houlette du Premier ministre Abdoulaye Maïga, les membres du Comité ont démontré que la bonne gouvernance en période de crise, c’est avant tout la capacité à anticiper, à écouter et à agir.
En mobilisant tous les leviers institutionnels, techniques et diplomatiques, les autorités ont prouvé qu’elles maîtrisent la situation et refusent toute résignation.

Bamada.net salue une approche lucide et patriotique

À travers ces décisions courageuses, le gouvernement malien fait la démonstration d’une volonté politique ferme : celle de protéger les citoyens, de défendre la souveraineté énergétique du pays, et de bâtir les conditions d’une résilience nationale durable.

Bamada.net salue cette gestion responsable, lucide et empreinte de patriotisme. Dans un contexte international incertain, où de nombreux États reculent face à la complexité des défis énergétiques, le Mali choisit la voie de la dignité et de l’action.

L’heure n’est plus à la polémique, mais à la solidarité. L’État, les opérateurs, et les citoyens doivent avancer ensemble pour surmonter cette crise conjoncturelle. C’est dans l’unité, la discipline et la confiance envers nos institutions que se trouve la clé de notre souveraineté retrouvée.

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