On a l’impression que les Russes ont abandonné certains chantiers commerciaux ouverts au Mali depuis quelques années. L’internet par satellite, les Tramways et les lignes ferroviaires sont dans la catégorie des projets invisibles. Mais les lignes doivent bouger avec de nouveaux contrats dont l’acquisition d’un permis de lithium par une société russe.
Des études en cours doivent déterminer le niveau de la teneur du gisement dans quelques mois. Les Russes veulent à présent comprendre ce qui retarde les chantiers. Dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique entre la République du Mali et la Fédération de Russie, les travaux de la première session de la Commission intergouvernementale sur la coopération commerciale, économique, scientifique et technique entre le Mali et la Russie se sont ouverts le mardi 29 juillet 2025 à Bamako, sous la coprésidence de Alousséni Sanou, Ministre de l’Économie et des Finances et Sergueï Tsivilev, ministre russe de l’Energie, en présence de plusieurs membres du Gouvernement malien, y compris Abdoulaye Diop.
Cette rencontre inaugurale constitue une étape importante pour l’opérationnalisation de la Commission intergouvernementale russo-malienne, mise en place par la volonté partagée des plus hautes autorités des deux pays, à l’issue de la visite officielle, en juin 2025 à Moscou du général Assimi Goïta.
Ce rendez-vous de haut niveau visait à intensifier le dialogue multisectoriel dynamique et fructueux entre les deux pays en vue de la promotion des intérêts économiques réciproques dans les domaines prioritaires, notamment l’agriculture, l’énergie, les transports, les mines, l’éducation et les sciences.
Dans cette perspective, l’accélération de la mise en œuvre des projets structurants et grands chantiers de développement ouverts dans le cadre de la coopération bilatérale demeure une priorité stratégique de premier ordre pour les deux Parties. Les Parties ambitionnent d’accroitre les investissements productifs et le suivi opérationnel des projets d’intérêt commun tant sur le plan bilatéral qu’à l’échelle Confédérale en vue de la transformation structurelle de leurs économies respectives.
S. Diarra
Source : Le PAYS
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