Depuis quelques jours, la polémique bat son plein autour du scanner de Diboli acquis à coups de plusieurs milliards, dans le cadre de la domestication de l’inspection des marchandises importées et de la traque d’éventuelles fraudes.
Approchées par nos soins pour en savoir davantage et lever toute équivoque sur un service qui brille de mille feux par ses performances des résultats annuels hors du commun, nos sources à la Direction Général des Douanes sont catégoriques : aucun dysfonctionnement n’affecte le système de contrôle endogène pour lequel le directoire avait opté justement pour faire des économies d’échelle. Et la source de rassurer, par ailleurs, d’une opérationnalité effective du dispositif sur l’ensemble des axes où les scanners sont effectifs et répondent convenablement aux attentes : irréprochable efficience de la vérification qui épargnent aux finances publiques les milliards pour la rémunération annuelle de prestataires étrangers. Aucune perte de recettes ne découle en définitive d’un quelconque dysfonctionnement et ne saurait l’être d’ailleurs, en raison du dédoublement des installations sur un même corridor. En tant vecteur d’informations fiables, les services de la Direction Général des Douanes ne réfutent pas un relatif retard accusé dans l’installation, même si la diligence en la matière ne relève pas des compétences de la Douane et ne saurait lui être imputable par conséquent, pas plus qu’à la tutelle. Il résulte d’aléas contractuels en rapport avec la rigueur technique et l’indisponibilité des terminaux d’accès à l’appareillage, que les plus hautes autorités se sont engagées à juguler dans une échéance raisonnable. Pour ce faire, un délai supplémentaire de trois mois a été accordé à l’entreprise bénéficiaire du marché et qui devrait lui mettre de trouver les arrimages adéquats entre l’effectivité du dispositif et les normes techniques requises. La décision est issue du dernier Conseil des ministres et traduit la volonté des hautes autorités à ne lésiner sur aucun effort pour accompagner un service aussi porteur d’attentes budgétaires qu’est la Douane.
Quoi qu’il en soit, les présomptions ou allégations de dysfonctionnement contrastent cruellement avec l’air du temps et interviennent en contrepoint des performances qui caractérisent d’années en années les résultats de la Douane depuis qu’aux commandes de la machine à recettes s’est installé l’inspecteur – général Amadou Konaté. Si les recettes annuelles de son service ne sont passés quasiment du simple au double, elles connaissaient un bond spectaculaire depuis quatre exercices budgétaires pour n’avoir jamais été en deçà des objectifs de la contribution douanière aux finances publiques. Le génie managérial et organisationnel, la méthode et l’ardeur au labeur sont passés par-là.
A. KEÏTA
Source : Le Témoin
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