La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) avait annoncé, depuis quelque temps, le lancement officiel d’un nouveau Système de paiement instantané, connu sous l’appellation PI-SPI.
Cette nouvelle innovation technologique est soigneusement planifiée pour le 30 septembre 2025, afin d’assurer une transition en douceur vers le nouveau système. L’objectif étant d’améliorer l’efficacité, la rapidité et la sécurité des transactions financières au sein de la région, tout en favorisant l’inclusion financière des populations.
Le Mali, avec son paysage économique dynamique, figurait parmi les pays les plus représentés dans cette phase de test, ce qui témoigne de son engagement et de son intérêt pour cette innovation.
Selon le site spécialisé Croissance-Afrique, douze (12) établissements financiers maliens, toutes catégories confondues, ont activement participé à l’expérimentation du système, apportant leur expertise et leur savoir-faire pour assurer le succès de cette initiative ambitieuse. Cette participation massive souligne l’importance stratégique que le Mali attribue à l’amélioration de son infrastructure financière.
Parmi ces établissements financiers, on retrouve des noms de renommée internationale tels que la Banque Atlantique, qui est connue pour son vaste réseau et ses solutions innovantes, ainsi que la Banque de Développement du Mali (BDM-SA), qui contribue activement au financement de projets structurants. La Bank Of Africa (BOA-Mali) s’illustre par son engagement en matière de responsabilité sociale, tandis qu’Orabank-Mali propose des services adaptés aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.
Parmi les autres acteurs majeurs figurent Coris Bank-Mali avec son approche orientée vers les PME, Ecobank-Mali pour ses solutions commerciales dynamiques, et la Banque malienne de solidarité (BMS-SA), réputée pour son soutien aux initiatives solidaires.
D’autres enseignes telles que United Bank for Africa (UBA) et la Banque pour le commerce et de l’industrie (BCI-Mali) apportent leur expertise internationale au service du marché local, tandis que la Banque internationale pour le Mali (BIM-SA) se distingue par ses offres personnalisées.
Le système financier décentralisé, représenté par la Compagnie financière africaine (COFINA-Mali) et Baobab-Mali, complète ce panorama en fournissant des mécanismes de micro-financement qui facilitent l’accès aux services bancaires pour les populations marginalisées.
Il est primordial de souligner que ces institutions avaient pour objectif de mettre à disposition de leurs clients choisis avec soin des services de transfert et de paiement instantané interopérables, indépendamment du type de compte utilisé.
Cette initiative visait principalement à tester non seulement la fiabilité, mais aussi la sécurité intrinsèque de cet outil innovant.
De plus, au-delà de l’implication traditionnelle des banques, certains acteurs clés de l’univers du système financier décentralisé ont été conviés à participer activement à cette phase pilote.
C’est notamment le cas de COFINA et BAOBAB, deux institutions qui possèdent une solide réputation et une vaste expérience sur le marché malien, et qui ont su s’imposer comme des leaders dans les domaines du microcrédit et de l’inclusion financière.
Ces acteurs jouent un rôle crucial dans la promotion de l’accès aux services financiers à une population souvent sous-desservie, ce qui démontre un engagement fort envers l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des services financiers modernes.
Il est important de souligner qu’avec cette expérimentation, les établissements maliens jouent un rôle essentiel et en pleine expansion dans la modernisation des systèmes de paiement au sein de l’Union Economique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Ce lancement est issu d’une innovation monétaire majeure annoncée précédemment, le 5 juin dernier, qui constituait le début prometteur d’une phase pilote du nouveau Système de paiement instantané, connu sous l’appellation PI-SPI.
Selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), cette étape expérimentale, qui constitue une phase cruciale du projet, avait pour objectif essentiel de tester minutieusement le dispositif en conditions réelles avant son lancement officiel prévu désormais pour le 30 septembre prochain. Cette phase de test visait à évaluer la robustesse et l’efficacité du système dans un cadre concret, permettant ainsi de recueillir des données précieuses sur son fonctionnement pratique.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source : Info Matin
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