Face à la flambée des prix du ciment, un produit essentiel pour la vie quotidienne et la construction d’infrastructures, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo avait, des mois durant, ébauché des discussions avec les acteurs impliqués dans la production et la vente du ciment.
Ainsi, les concertations tenues ont abouti à une réunion finale, le 25 août 2025 dans les locaux du ministère de l’Industrie et du Commerce. Élargie au ministère des Transports et des Infrastructures, elle a permis de fixer les prix plafonds, à savoir : 112 000 FCFA pour la tonne du ciment localement fabriqué, et 117 000 FCFA pour le ciment emporté.
Dans une lettre adressée au Premier ministre, le ministère de l’Industrie et du Commerce avait fait part de l’identification du ciment comme un produit essentiel pour répondre aux besoins fondamentaux de la population. Suite à une réunion en date du 21 juillet 2025, une analyse approfondie a été menée pour pouvoir identifier les raisons de l’augmentation des prix du ciment au Mali. Une autre s’est tenue le 25 août dernier en vue d’évaluer les changements. Ainsi, trois problématiques majeures avaient été posées. La première a porté sur le manque de matières premières et les attaques d’usines par les terroristes. Quant à la deuxième, elle a porté sur les coûts élevés de transport. Selon les informations, la troisième et dernière problématique était liée au contrôle des prix par le gouvernement. Suite à l’analyse des problèmes, Moussa Alassane Diallo a annoncé qu’un accord a été trouvé pour fixer le prix du ciment sur tout le territoire national. Ainsi, pour le ciment localement fabriqué, le gouvernement annonce 112 000 FCFA, alors qu’une tonne de ciment importé coûtera désormais 117 000 FCFA. Rappelons qu’au paravent, la tonne du ciment locale était vendue à 120.000 FCFA, et celle de l’importé à 130.000 FCFA.
Siatou Samaké, stagiaire
Source : Le PAYS
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