A grand renfort de publicité, on a appris que certains pays riches ferment le robinet de leur argent au Mali. Si cette annonce inquiète certains, elle est saluée par d’autres, ceux qui estiment que la fin de l’aide extérieur obligera le pouvoir à se rabattre sur ses ressources internes.

Alousseni Sanou sera-t-il à la hauteur des attentes ? Beaucoup craignent pour les réponses structurelles. Le réseau bancaire reste confiné Bamako et quelques grandes villes, alors que plus de la moitié des populations est éloignée des banques.

D’ailleurs, le Mali n »est pas seul dans cette situation de boycott. On vient d’apprendre que la Belgique et le Luxembourg suspendent leur coopération avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Cette nouvelle marque la fin d’une époque et le commencement d’une nouvelle ère de liberté pour l’Alliance des États du Sahel (AES).

Les millions d’euros injectés chaque année par des agences comme LuxDev (23,7 millions € en 2024) étaient souvent liés à des conditions politiques et diplomatiques. En se retirant, ces pays européens libèrent le Mali de cette pression et lui permettent de tracer sa propre voie sans diktat extérieur.

Ce moment est une formidable opportunité pour renforcer la coopération intra-AES, mobiliser les ressources locales et rechercher de nouveaux partenariats Sud-Sud.

S. Diarra

Source : Le PAYS



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